lundi 10 février 2014

Le Vent se Lève

Le Vent se Lève
Hayao Miyazaki, 2014.



Pourtant pas fan d'animation japonaise, nous sommes allés voir "Kaze Tachinu" au cinéma, ce cher Miyazaki étant une référence dans le genre, et ce film étant apparemment son dernier.
Laissez nous donc vous en dire deux mots, au cas ou certains d'entre vous hésiteraient encore à aller le voir, ou voudraient  avoir d'autres avis et discutailler sur la question (rassurez vous, on va pas vous bassiner 100 ans en analysant le film de A à Z et psychanalysant chaque personnage... Well, not today.).


Visuel :
Le film était selon l'avis général très contemplatif, limite lent ce qui n'est en l'occurrence pas une critique, c'est ce à quoi on s'attend en allant voir ce genre d'animation. Le style de Miyazaki était très présent dans le visuel des personnages mais aussi dans le scénario avec les moments un peu "what the fuck" propres à ces chers japonais. 
L'animation était vraiment très belle, tout semblait peint et ça change de ces films en 3D qu'on voit à l'heure actuelle, même Disney n'arrive plus a nous montrer du dessin, on remercie Miyazaki de l'avoir fait.


Audio :
Pour une animation de deux heures, la musique c'est du gros boulot. Ici on a principalement la même mélodie qui tourne tout le film, mais elle est jolie alors c'est pas vraiment grave. 
Ce qui était plus bizarre, c'était les bruitages d'avions ou autre faits "à la bouche", ce qui est sympa et fait rire en rajoutant un aspect irréel au film, mais peut au début être un peu dérangeant.



Scénario :
Comme le film est assez contemplatif il faut dire que l'histoire n'avance pas trop, un peu comme dans certains films de cinéma d'auteur. Parfois certaines scènes ont l'air superflues, semblent meubler, ont l'air importantes pour la trame mais au final auraient pu être coupées au montage car ce n'est pas du tout le cas, ça rajoute même des infos en trop dans nos têtes en nous faisant réfléchir sur des éléments qui ne sont pas développés du tout dans le film. 
On a également tout au long du film de grosses ellipses temporelles, qui parfois arrivent brusquement et peuvent déstabiliser l'espace d'une seconde. 
La passion du cinéaste pour les avions est bien rendue, avec un aspect historique et une autre face complètement fantasmée et imaginée comme il sait si bien le faire, et l'histoire est à la fois belle et tragique, âmes sensibles prenez vos mouchoirs.




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